De Ynternasjonale: ferskil tusken ferzjes

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Rigel 10:
 
=== L'internationale ===
[[Ofbyld:L'Internationale.jpg|right|330px]]
''Au citoyen LEFRANÇAIS, membre de la Commune.''
 
C'est la lutte finale  :<br />
 
Groupons-nous, et demain,<br />
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale<br />
 
L'Internationale
 
Sera le genre humain.
Debout ! les damnés de la terre !<br />
Debout ! les forçats de la faim !<br />
La raison tonne en son cratère,<br />
C'est l'irruption de la fin.<br />
Du passé faisons table rase,<br />
Foule esclave, debout ! debout !<br />
Le monde va changer de base :<br />
Nous ne sommes rien, soyons tout !
 
Debout ! les damnés de la terre !
Il n'est pas de sauveurs suprêmes :<br />
 
Ni Dieu, ni César, ni tribun,<br />
Debout ! les forçats de la faim !
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !<br />
 
Décrétons le salut commun !<br />
La raison tonne en son cratère,
Pour que le voleur rende gorge,<br />
 
Pour tirer l'esprit du cachot,<br />
C'est l'irruption de la fin.
Soufflons nous-mêmes notre forge,<br />
 
Battons le fer quand il est chaud !
Du passé faisons table rase,
 
L'État comprime et la loi triche ;<br />
Foule esclave, debout ! debout !
L'Impôt saigne le malheureux ;<br />
 
Nul devoir ne s'impose au riche ;<br />
Le monde va changer de base :
Le droit du pauvre est un mot creux.<br />
 
C'est assez languir en tutelle,<br />
Nous ne sommes rien, soyons tout !
L'Égalité veut d'autres lois ;<br />
 
«Pas de droits sans devoirs, dit-elle,<br />
Il n'est pas de sauveurs suprêmes :
»Égaux, pas de devoirs sans droits !»<br />
 
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Hideux dans leur apothéose,<br />
 
Les rois de la mine et du rail<br />
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Ont-ils jamais fait autre chose<br />
 
Que dévaliser le travail ?<br />
Décrétons le salut commun !
Dans les coffres-forts de la bande<br />
 
Ce qu'il a créé s'est fondu.<br />
EnPour décrétant qu'onque le luivoleur rende<br />gorge,
 
Pour tirer l'esprit du cachot,
 
Soufflons nous-mêmes notre forge,
 
Battons le fer quand il est chaud !
 
L'État comprime et la loi triche ;
 
L'Impôt saigne le malheureux ;
 
Nul devoir ne s'impose au riche ;
 
Le droit du pauvre est un mot creux.
 
C'est assez languir en tutelle,
 
L'Égalité veut d'autres lois ;
 
«Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
 
»Égaux, pas de devoirs sans droits !»
 
Hideux dans leur apothéose,
 
Les rois de la mine et du rail
 
Ont-ils jamais fait autre chose
 
Que dévaliser le travail ?
 
Dans les coffres-forts de la bande
 
Ce qu'il a créé s'est fondu.
 
En décrétant qu'on le lui rende
 
Le peuple ne veut que son dû.
 
Les Rois nous soulaient de fumées,<br />
 
Paix entre nous, guerre aux tyrans !<br />
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,<br />
 
Crosse en l'air et rompons les rangs !<br />
Appliquons la grève aux armées,
S'ils s'obstinent, ces cannibales,<br />
 
A faire de nous des héros,<br />
Crosse en l'air et rompons les rangs !
Ils sauront bientôt que nos balles<br />
 
S'ils s'obstinent, ces cannibales,
 
A faire de nous des héros,
 
Ils sauront bientôt que nos balles
 
Sont pour nos propres généraux.
 
Ouvriers, paysans, nous sommes<br />
 
Le grand parti des travailleurs ;<br />
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n'appartient qu'aux hommes,<br />
 
L'oisif ira loger ailleurs.<br />
La terre n'appartient qu'aux hommes,
Combien de nos chairs se repaissent !<br />
 
Mais, si les corbeaux, les vautours,<br />
L'oisif ira loger ailleurs.
Un de ces matins, disparaissent,<br />
 
Le soleil brillera toujours !
Combien de nos chairs se repaissent !
 
C'est la lutte finale :<br />
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Groupons-nous, et demain,<br />
 
L'internationale<br />
Un de ces matins, disparaissent,
 
Le soleil brillera toujours !
 
C'est la lutte finale :
 
Groupons-nous, et demain,
 
L'internationale
 
Sera le genre humain.